USHUAIA

  • Capella

Pour les argentins, c'est la ville du fin du monde. La Patagonie a été partagé entre les chiliens et eux. N'étant pas d'accord sur les frontières du canal de Beagle, le pape a dû intervenir.

Porto Williams est plus au sud et même le dernier village Puerto Toro. Mais ce ne sont pas des villes répondront les argentins !

Ushuaïa, autrefois village de la terre de feu est devenue une ville moderne axée sur le tourisme. 5 ou 6 paquebots par jour déversent les touristes. Les routards venant par la route, motos, vans viennent compléter ce groupe. Quant aux bateaux comme nous, ils se comptent sur les doigts d'une main... L'ambiance est excellente avec les grands navigateurs du coin vendant leurs services pour les glaces. Nous y avons rencontré le bateau Chamade qui a fait des voyages extraordinaires, l'ancien skipper Christophe Auguin ou celui qui a construit réellement le phare du bout du monde sur l’île de Los Estados au large du détroit de Le Maire, André Brenner.

Le club nautico

La ville comporte d'anciennes maisons en bois qui petit à petit sont remplacées par des projets immobiliers. Les montagnes qui surplombent la ville, la baie sur le canal Beagle et les montagnes chiliennes au sud représentent un paysage gigantesque.

Mais tout d'abord, allons faire les papiers à la préfecture pour notre entrée. Ceux de la préfecture sont presque les mêmes qu'à Quequen mais surprise, ne nous fait remplir que 4 papiers, un tampon et c'est tout... heureux de cette simple démarche, c'est à la sortie qu'ils nous attendrons !

 

La préfecture se trouve après le quai des paquebots. La douane au port des marchandises, il faut demander une autorisation pour entrer et l'immigration , bâtiment de la sortie des passagers des paquebots.

 

On trouve de tout pour les courses, c'est d'ailleurs réellement le seul endroit dans toute la région. Ne comptez pas sur Puerto Williams pour les grandes courses. Le magasin en gros Diarco et peu cher, se situe à 6km du club nautique. Prendre un taxi, ils sont peu chers 3 à 4 € la course. Pour l'essence, il y a une station service à 300m du ponton. Il faut bidonner. Gasoil à 70 c le litre. Bouteille de gaz après le Diarco, 4 € pour la bouteille camping gaz.

 

On trouve également de bons restaurants gastronomiques et des locaux. De nombreuses randonnées existent plus au moins difficiles. Il faut un minimum d’équipement vestimentaire. Le temps change très vite ici, on passe du soleil, au vent froid et parfois la neige dans la même journée ! Un jour , nous sommes partis en T shirt car il faisait bon pour un retour avec des rafales de 40 Nds balayant la baie.

 

Avec la petite sirène, nous avons survolé le coin avec un petit hélicoptère, atterri sur un glacier, ce qui a permis au capitaine d'offrir une coupe de champagne dans ce bel endroit, puis retour à Ushuaïa en passant par une vallée, ceci pendant 35 mn. Nous avons ainsi pu découvrir ce paysage de vallées et de montagnes ainsi que le canal de Beagle via les airs. En plus, comme nous étions qu'à 2, le pilote découvrant que nous étions des marins, a survolé Capella en tournant au dessus au retour. Un moment magique ! Les randonnées permettent d'aller à des glaciers. C'est bien balisé mais, il y a souvent de la boue et de l'eau, aussi prévoir parfois des bottes sinon vos chaussures seront trempées. En 2, 3 heures on passe rapidement dans les contrastes : Vous commencez près d'une rivière sous les arbres avec des champs de fleurs, puis vous grimpez dans les sous bois dense et humide pour arriver dans la montagne herbeuse et dénudée au pied d'un glacier, le tout en 600m de dénivelé.

La ville donne aux pieds des montagnes et face au canal de Beagle. Un archipel d’îles situé au sud sert de refuge à des colonies de cormorans au ventre blanc, à des manchots de Magellan et des lions de mer que nous rendrons visite en bateau.

 

Quand nous repartons pour le Chili, nous devons faire encore et encore des papiers de sortie et si l'entrée avait été simple, pas la sortie. A la préfecture, avec cette pléthore d'agents qui déambulent dans les couloirs en buvant du maté, regardant la télévision ou son portable ou parfois un dossier sous le bras, c'est à nous de dire le nombre de papier qu'il faut, un comble car un autre bateau s'est fait retoqué à la douane et l'immigration car la préfecture ne lui avait donner que 2 exemplaires or il en faut quatre mais l'agent de garde à la préfecture ne voulait pas en démordre mais j'en ai 4 après des palabres mais qu'il avait oublié de tamponner, ce qui a eu pour conséquence de refaire des palabres à l'immigration qui refusait au départ de remplir les documents non tamponnés. Après les services immigration et douane, retour à la préfecture pour de nouveau faire tamponner et signer les papiers. Du coup, l'agent sans doute vexé de son incompétence, nous fait attendre pour la signature. En plus, mais nous le savions, nous voici obligé de subir une nouvelle inspection sur le bateau pour le matériel de sécurité. Vous avez beau dire la préfecture en a déjà fait 2 en 3 semaines, il en faut encore une. D'ailleurs, il ne donne jamais le papier disant qu'ils en ont déjà fait une. Perte de temps mais tous les bateaux ici subissent le même sort, si bien qu'une entraide se fait entre les marins, on se passe du matériel, si tu as dépassé la date de validité de ton extincteur par exemple...

 

Malheureusement, Pierre-Ahn, notre équipier, doit nous quitter pour raison familiale. Partir loin et longtemps entraîne toujours une difficulté pour ceux qui restent. C'est avec grand regret que nous nous séparons sur le quai en partant pour le Chili.

Christine et Jean-Bernard nous ont rejoint pour 3 semaines. Port Williams est le passage obligé pour faire... les papiers avant le Cap Horn.

Ushuaïa

Lac bleu Esméralda

Cascade

Capella avec ses pavillons

Vue sur Beagle

 

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