Il y a la mer, les oiseaux et le ciel...

  • Capella

Il y a la mer, les oiseaux et le ciel...

 
C'est ainsi que commence la chanson! 
Et avec le capitaine, on pourrait la chanter en cœur et la danser avec joie.
La mer, c'est elle, cet élément liquide, mouvant et surprenant qui nous amène à partager, en équipage, cette aventure marine, voyageuse et humaine. 
Elle et son acolyte : le ciel ! Ils sont inséparables...
En Sainte Trinité, on rajoute le vent.
Lui aussi il est photogénique, il est mouvement, eau qui frise, voile qui bat,
Nuages en forme de stratus ou de cumulus !
De jour comme de nuit, leurs spectacles est grandiose, je ne me lasse pas de leur vision, de leurs vibrations, de leurs différentes tonalités ombrées, irisées, contrastées... Je ne me lasse pas de leurs surprises, portées par la révolution de la terre, du lever et du coucher du soleil, du lever et coucher de lune, de la myriade d'étoiles, du chemin lumineux qui emmène vers toutes les galaxies, de la vie animale et végétale luminescente à la surface de l'eau, à la nuit tombée...
Dans le ciel, les nuages sont des indicateurs météorologiques et des invitations à jouer avec leurs formes.
Les oiseaux, albatros, pétrels, puffins ou fou de bassan tournent autour du bateau, se laissent dériver au gré de leurs envies et de la vitesse du vent. Certains, en pleine mer, sont venus se reposer. Je n'oublierai jamais ce petit puffins qui lors de la navigation tonique du passage de l'équateur, dans la nuit, est resté posé sur un des panneaux solaires. Je voyais au clair des étoiles son plumage battre légèrement.
Le ciel diurne et nocturne, où brille le soleil, où luit la lune, où se dessine la voie lactée est bien le messager du sacré, du plus grand que soi. Dans cette traversée de Locmiquelic à la terre de feu, sur ce voilier, souvent seul à des miles à la ronde, mes incessantes rencontres avec le ciel m'ont mise en relation avec l'infini, qui a un goût d'éternité, presque je dirais que je l'ai touché du doigt.
La mer, je la ressens à l'extérieur bien sûr mais aussi à l'intérieur de moi. Elle m'est familière. Par moments, elle m'impressionne, quand elle déroule ses grandes houles, qu'elle agite ses creux, qu'elle les grandit ou qu'elle se repose jusqu'à devenir comme un drap de satin bleu, sans faux plis ! C'est sensuel la mer, voluptueux, elle ne fait que jouer, répondre aux astres, au vent, aux courants qui l'a parcourent, aux séismes qui l'a secoue dans ses profondeurs. Elle est mystérieuse, libre, puissante. Des végétaux et toutes sortes de vies animales, de toutes tailles, la peuple, elle est généreuse et nourricière.
Nous sommes régulièrement escorté de dauphins et depuis l'Argentine, ce sont ajoutés des manchots, des phoques...
Quand on a le pied marin, on ne peut qu'être très amoureux de la mer, au point d'inventer d'innombrables voyages afin de ne plus la quitter...
C'est ce que fait le capitaine !
C'est ce à quoi je participe depuis l'été 2021, plusieurs séjours dans le Dodécanèse à sillonner les îles grecques, cela jusqu'à la fin de l'automne puis un convoyage de Leros à Locmiquelic tout l'été dernier, des petites virées du port du Belon à l'archipel des Glénans ou à l'île d'Houat ou à Belle île et maintenant cette traversée... Capella aux Amériques via le cap Horn.
Extraordinaire...

 

 

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